Avril, je ne risque pas de me découvrir d'un fil.


Tourner la page mars du calendrier. Etre déjà en avril. En avril punaise et il fait -4°c ! N'avoir pas vu filer ce mois de mars qui avait pourtant commencer tout doucement, sous la neige, dans mon lit. Entre découverte de mes nouveaux colocataires et recherche d'emploi. Avoir passer le mois à attendre le beau temps, qui pointe son nez timidement. Avoir passé le mois de mars dans la cuisine à discuter, à cuisiner, à débattre, à écouter, à raconter, à questionner, à se confier, à échanger des idées, des films, des musiques, des bières. A apprendre aussi sur les dinosaures qui sont en fait des oiseaux et les chauve-souris qui ne sont pas des oiseaux. Apprendre qu'on voit des ours sur le bord de la route en Colombie britannique (oh my), que les orignaux c'est vraiment massif et que j'aimerais autant pas en croiser. Ecouter des films québécois. 

Je vous fait un peu partager : La drave de Félix Leclerc. 
Un ancien procédé pour transporter le bois par les rivières. De belles images et la poésie de Félix Leclerc.

J'ai enfin testé le brunch montréalais. Et les oeufs bénédictines. J'ai choisi ceux au fromage de chèvre, avant de me rendre compte que c'était les oeufs "parisiens"... Oups. Bon en même temps, je ne vois pas ce que ça a de parisien... Que j'aime le café resservi à l'infini.


Une fois par mois, mes colocs récupèrent les invendus de la journée dans une boulangerie dont je tairais le nom. J'étais surexcitée quand j'ai vu tout ce qu'on a ramené comme pain. On a rempli le congélateur. En bonus, de la brioche et des pains aux raisins. Je ne savais pas par où commencer.



C'était la page gastronomique.



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