On the road

Faire du stop pour la première fois. Etre drôlement chanceuse et tomber à chaque fois sur des gens adorables qui vont pile là où je veux.


Sentir à nouveau le poids de mes petites affaires pour trois mois sur mes épaules. 


Traverser des kilomètres et des kilomètres de montagnes. 



Entrouvrir la fenêtre toutes les cinq minutes pour prendre une photo.


Passer quelques jours à Banff. Admirer ce spot magnifique, avant de fuir les masses de touristes qu'il attire.


Manger une délicieuse bavette et boire une bouteille de Côtes du Rhônes dans un restaurant fancy le premier soir. Fêter ainsi la liberté retrouvée.


Tracker le wifi dans les cafés pour essayer de trouver le prochain lieu de wwoofing. Essayer de ne pas s'en faire.


Rencontrer beaucoup de francophones de Québec et d'ailleurs.




Suivre l'homme des bois hors des sentiers battus. "T'es sur là ?" "That's a trail" "C'est pas plutôt des éboulements..." 


Tremper ses pieds dans la rivière en essayant de deviner la température. "Douze ? Pas plus de quinze, c'est sur ! Regarde, mes pieds sont violets !"


Planter la tente face à la montagne. Allumer un feu et faire griller du saumon. Idéal pour garder les ours à distance... 





Etre pris en stop par Denise qui propose de planter notre tente dans son jardin. Passer deux jours chez elle et avoir ben du fun. 



Goûter des hamburgers de caribou chassé par son voisin. Delicious.


Rire avec elle de nos fautes en anglais, du fait qu'on ne prononce pas les h mais qu'on en met là où il ne faudrait pas. 


Sauter puis faire une sieste sur son trampoline.


Quitter les Rockies pour les Kootenays.


  
Prendre le ferry pour Nelson.


Et arriver dans un nouveau lieu.

Un été a fermer

Pas sure que mon franglais passe très bien... Ca fonctionne en anglais, to farm. J'aime bien le double sens en français.

Les premières tomates et poivrons pointent le bout de leurs nez.


On a eu des bébés hier. Huit exactement.


  Gruik.


On a des matinées brumeuses, dont j'ai peu de photos. Bizarrement je suis moyen inspirée pour en prendre à 6h du mat quand j'enfourche mon vélo pour rejoindre la ferme et prendre mon petit dèj.


On accroche de l'ail, beaucoup beaucoup et on a les mains qui fleurent bon.


Parfois on ne voit pas les montagnes, mais ça n'est pas très grave. Ca permet de respirer un peu.



Parfois on va en ville. Trois magasins, deux restaurants, un café, une bibliothèque et beaucoup de magasins agricoles.




Le soir on a de belles lumieres. Et la montagne devient rouge. Ce soir là ça tirait sur le rose.




On a eu une fête d'anniversaire pour Even, cinq ans. Je me suis fait une joie d'accrocher des ballons et de faire un gâteau, parce que j'adore les anniversaires. J'étais presque aussi excitée qu'elle.




Je deviens experte en pelage d'ail. Quand on pense qu'ils vendent leur gousses entre 1 et 3 dollars, ça fait des sous...


On a des animaux en liberté un peu partout. Du coup c'est périlleux de marcher pieds nus dans le jardin, mais bon ayant cassé mes flip-flop je continue. (Je n'ai pas remis de Crocs, promis juré.)



Bref tout va bien. Il fait très chaud, contrairement à l'image que renvoie mes photos, prises quasiment toutes durant cette journée orageuse. Si je pouvais passer mes après-midi dans la rivière... En fait c'est un peu ce que je fais. J'y vais là d'ailleurs. A tantôt.

Vancouver


Je n'ai passé que quelques jours à Vancouver mais j'ai eu le temps d'apprécier cette ville. J'y suis allé mollo parce que c'est que je fais de mieux. Et c'est ce dont j'avais besoin après ce mois parisien un peu fou. J'ai évité le centre ville, sachant d'avance que je ne m'y plairais pas. Sur les conseils de quelqu'un qui avait vécu un an dans cette ville, j'ai misé sur le quartier de Kitsilano un peu plus au sud.